»Nos enfants ne nous le pardonneraient pas »
»Nous n’avons pas la folie des grandeurs » écrivions-nous dans un précédent Petit Nyoisien : cette remarque est toujours d’actualité et notre intention est toujours la même, à savoir rappeler l’histoire de la mine et des mineurs à ceux qui l’ont connue et la faire découvrir aux autres.
Il serait tentant de laisser l’oubli s’installer, mais nos enfants ne nous le pardonneraient pas.
C’est du moins ce que les adhérents de l’association pensent, tout comme les membres de l’Amicale des Anciens Mineurs, heureux qu’enfin un minimum d’hommage leur soit rendu.
Remarquez bien que ces anciens mineurs encore présents ne demandent rien, pas plus que leurs veuves. Mais, est-ce une raison pour les ignorer quand on sait combien elles et ils ont marqué l’histoire du Segréen.
Et d’ailleurs quand on parle mine et histoire de la région, pour la plupart d’entre nous c’est aux travailleurs de l’ardoise et du fer que nous pensons, car si le travail proprement dit n’était pas tout à fait le même, la vie des familles dans les cités était semblable, les distractions les mêmes, les peines aussi.
Alors que notre association va bientôt fêter ses 3 ans d’existence nous voulions faire ce petit rappel du pourquoi de notre création.
Ci-dessus : une des photos qui illustreront les panneaux d’information que nous avons le projet d’installer autour du chevalement en fer.
Nous espérons pouvoir être prêts pour les Journées du Patrimoine en septembre. Nous vous tiendrons bien sûr informés.
Nous espérons pouvoir être prêts pour les Journées du Patrimoine en septembre. Nous vous tiendrons bien sûr informés.
Maintenant que le chevalement et le bâtiment annexe ont été sécurisés et la clôture qui délimite l’accès qui sera autorisé au public posée (des travaux effectués par le SIREMIF, syndicat propriétaire du site) nous pouvons étudier comment nous allons occuper l’espace mis à notre disposition.
Le travail de recherche (écrits et photos) étant terminé, nous abordons maintenant la rédaction des textes qui figureront sur les panneaux ainsi que leur mise en page : un travail de plusieurs mois qui sera effectué avec la collaboration de professionnels.
Des interviews et des films d’anciens mineurs, de veuves et d’enfants de mineurs, vont être réalisés pour venir compléter les documents qui existent déjà.
A bientôt ,
Marc Beluet, Président de l’Association qui compte une centaines d’adhérents et est tout à fait disposée à en accueillir d’autres.